Rentrée des classes pour GAA : Universités et Grande école de la santé publique

Lumières sur une rentrée particulière, pour Goutal, Alibert & Associés

Le cabinet Goutal, Alibert & Associés entretient un lien fort et ancien avec le monde de la formation, qu’elle soit professionnelle* ou universitaire. Pour ceux qui ont choisi l’Université**, c’est la rentrée !

Particularité cette année : Pierre Villeneuve PhD, qui nous a rejoint en qualité de Of counsel, enseigne depuis plus de 12 ans au sein de la grande école de santé publique qu’est l’EHESP (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique). Il y a été nommé professeur affilié en droit public et droit hospitalier en 2015.

L’expertise de Pierre Villeneuve vient renforcer la compétence de notre filiale GAA-Héka, dirigée par nos associées Aurélie Aveline et Juliette Vielh, créée pour répondre aux besoins spécifiques des acteurs du secteur sanitaire et médico-social.

Autant de bonnes raisons pour vous proposer un éclairage unique sur l’EHESP, une école qui assure la formation et la préparation aux concours des cadres de la santé et du secteur social, avec Pierre Villeneuve.

 

*Sont concernés notamment : Philippe Peynet, Sophie Banel, Aurélie Aveline, Cyril Coupé, Adrien Peyronne, Mounia Idrissi, Charline Hatinguais, Julie Perrier, Bastien David, Mélanie Roussel, Selim Degirmenci

 

**Yvon Goutal est professeur des universités associé (PAST ½ temps) en droit public à l’université de Reims

Samuel Dyens est Maître de conférence associé (MAST ½ temps) en droit public à l’université de Nîmes

Marine Fleury, Of Counsel de notre filiale GAA-Eos créée cette année est Maîtresse de Conférences de droit public (Université de Picardie Jules Verne)

Sont également concernés (ou l’ont été par le passé) en qualité de chargés de travaux dirigés : Elisa Corazza (Paris Dauphine) ; Clément Capdebos (Paris I Panthéon-Sorbonne) ; Julia Rotivel (Lyon III Jean Moulin) ; Elise Chapel (Toulouse Capitole)Qu’est-ce que l’EHESP ?

L’EHESP a le statut de grand établissement (loi du 9 août 2004) sous la double tutelle du ministère de la santé et de l’enseignement supérieur. C’est un établissement public de formation mais aussi d’application pour l’ensemble des métiers hospitaliers (directeur d’hôpital, ingénieur hospitalier, directeur d’établissement médico-social, directeur des soins, médecins et inspecteur de santé publique, inspecteur des ARS…)

L’EHESP a aussi des classes prépa pour les concours de la fonction publique hospitalière et du secteur médico-social.

L’hôpital public, on ne le sait pas assez, représente en moyenne plus d’une centaine de métiers différents, depuis la logistique jusqu’aux ingénieurs biomédicaux, en passant par les missions d’accueil administratif et les personnels soignants. Toutes ces fonctions sont essentielles et naturellement, très encadrées, compte tenu de leur finalité médicale.

 

Que vous apporte votre rôle de professeur associé à l’EHESP ?

Le droit hospitalier est une matière passionnante, très vivante, constamment réformée.

Par exemple ma toute première incursion dans ce domaine remonte aux années 2000 et portait sur la prise en compte du développement de la maladie du Sida, et les droits des patients atteints.

Je suis responsable de l’enseignement en droit hospitalier en classes prépa et enseigne le droit public et le droit hospitalier au sein de l’EHESP. Ces fonctions au sein de l’EHESP s’inscrivent dans le prolongement de mes premières expériences professionnelles, au sein de l’AP-HP (directeur-adjoint des affaires juridiques) et me permet de rester en lien avec des matières qui me sont chères.

Par ailleurs, accompagner des élèves au tout début de leur préparation et jusqu’à leur réussite (espérée) au concours, est extrêmement gratifiant. J’y ai rencontré des professionnels extraordinaires dont certains arrivés à l’école comme infirmiers devenus directeurs d’hôpitaux et parfois des amis.

 

Quel est le profil des étudiants de l’école ?

Ce sont soit des étudiants en droit issus de masters 1 ou 2, certains issus de Sciences-Po, soit pour beaucoup, des professionnels de santé qui souhaitent évoluer après 5 ou 10 ans de pratique, en passant des concours internes, tout aussi exigeants que les concours externes.

En prépa, j’accompagne cette année une promotion de 70 étudiants environ, et en moyenne l’école accueille 600 élèves par an.

  

Comment s’annonce la rentrée 2023, y a-t-il des évolutions particulières en vue ?

Il y a toujours des sujets fils rouge comme l’attractivité de l’hôpital public, son mode de financement, le droit des personnes en fin de vie (un projet de texte a été annoncé par le Gouvernement pour la fin 2023-début 2024), ou la hausse des franchises médicales.

Tout le secteur vit de nombreuses réformes en matière d’autorisations de soins et d’activités, de droit des patients et des usagers, la matière change de façon continue.

 

Quelle est la particularité méconnue de l’EHESP selon vous ?

L’hôpital est un des rares services publics qui fonctionne 365 jours par an, et malgré les discours très critiques sur son fonctionnement, l’écrasante majorité des élèves que j’accompagne tient à faire carrière dans le service public hospitalier. Les élèves et professionnels sont animés « par le sens du service public hospitalier ». C’est une motivation intrinsèque très forte.

Même si l’épuisement professionnel est plus mal vécu, que les revendications salariales sont légitimes, j’y vois le signe d’un service public beaucoup moins désincarnée que dans d’autres types de services publics.Prochaine actualité « santé » de Pierre Villeneuve : après la rentrée cette semaine à l’EHESP, il sera la semaine prochaine au CHU (centre hospitalier universitaire) de Reims, puis au CH de Saint Etienne du Rouvray, pour y assurer une formation interne des cadres hospitaliers.


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